Ce livre est une dénonciation des conditions qui sont faites par les autorités à Abdelkrim Khalki, coauteur, en ma compagnie et celle de Patrick Thiolet, le 19 décembre 1985, de la prise d'otages de la cour d'assises de Loire-Atlantique, à Nantes.
 Il est, aujourd'hui, l'objet de la rancune tenace des petits juges, comme des grands, lesquels lui reprochent essentiellement " d'avoir humilié la justice ", ainsi que le lui déclara publiquement au terme d'une audience le président du tribunal de Châteauroux, motivant, de fait, une condamnation supplémentaire à 30 mois d'emprisonnement, en date du 12 septembre 1992.
 Les juges, en règle générale, semblent avoir de la mémoire. Ils feraient bien, alors, de se souvenir aussi qu'ils avaient garanti à Karim sa liberté, le 20 décembre… 1985 !
 13 ans ont passé. Karim a entamé une grève de la faim illimitée pour recouvrer sa liberté volée.
 Qu'il trouve à ses côtés la force de tous ceux et celles qui pensent que la justice doit être, comment dit-on, déjà? Juste…
Georges Courtois