Karim vient d’entamer une seconde grève de la faim depuis le 15
mars dernier, avec une motivation différente. Autant se sentait-il
justement dans son droit en exigeant que l’état français
respecte sa parole en 1986, autant l’est-il encore plus aujourd’hui, après
avoir fait des concessions quatorze années durant aux menteurs patentés.
Il mènera, par conséquent, cette action à son terme,
pour le cas où lesdits menteurs se refuseraient à revenir
sur leurs mensonges éhontés.
C’est pour qu’il ne soit pas conduit à une telle extrémité
qu’existe le présent document, soumis à votre attention.
Je le proclame haut et fort : Abdelkrim Khalki vient d’être condamné
à mort par l’état français, pour la seconde fois.
Il réchappa de la première ; il ne reculera pas devant la
seconde, et chacun devra alors assumer ses responsabilités. L’estimation
désormais célèbre, « responsable mais pas coupable
» de l’acquittée de service par la décision d’une des
justices françaises, j’ai nommé DUFOIX Georgina, ne sera
pas de mise, ni pour Elisabeth, ni pour les autres…
Abdelkrim Khalki vivra libre, ou mourra prisonnier du mensonge, et
de la rancune minable des petits juges comme de celle des grands…
